A call for upstream solutions to the unregulated drug crisis in British Columbia, Canada: Locked up or locked out.

The unregulated drug crisis has raised growing concerns about the care and treatment of people experiencing complex mental health and substance use issues in British Columbia (BC). The BC government's recent plans for expansion of involuntary treatment across the province demonstrate a misguided understanding of mental health and substance use disorders. Relying on involuntary treatment as a primary response to this public health issue raises several ethical and clinical concerns. With the majority of evidence on involuntary treatment demonstrating limited effectiveness, and potential for increased harms, alternative evidence-based approaches are urgently needed. Addressing this public health challenge requires a shift away from involuntary treatment to person-centered, voluntary, integrated, and community-based solutions that address the social determinants of health. This commentary will review the limitations, clinical challenges, and policy alternatives to involuntary treatment of adults with substance use disorders. RéSUMé: La crise des drogues non réglementées suscite de plus en plus d’inquiétudes en ce qui a trait au soin et au traitement des personnes aux prises avec des problèmes complexes de santé mentale et d’usage de substances en Colombie-Britannique. Les récents projets du gouvernement de la Colombie-Britannique d’étendre le traitement involontaire à toute la province sont le signe d’une perception malavisée de la santé mentale et des troubles d’usage de substances. Le recours au traitement involontaire comme principale intervention face à ce problème de santé publique soulève plusieurs questions sur le plan éthique et clinique. Comme la majorité des données sur le traitement involontaire en démontrent l’efficacité limitée et le potentiel d’accroissement des méfaits, il faut de toute urgence adopter d’autres approches en s’appuyant sur des preuves scientifiques. La réponse à ce problème de santé publique passe par l’abandon du traitement involontaire en faveur de solutions volontaires, intégrées, communautaires et centrées sur la personne qui tiennent compte des déterminants sociaux de la santé. Notre commentaire passe en revue les contraintes et les défis cliniques du traitement involontaire des adultes aux prises avec des troubles d’usage de substances, et les autres choix gouvernementaux possibles.