Blood pressure management during cardiac surgery: a survey of Canadian cardiac anesthesiologists, perfusionists, and cardiac surgeons.

Clinicians presume a relationship between the management of blood pressure during cardiac surgery and postoperative morbidity and mortality. With limited evidence to inform practice, we surveyed Canadian cardiac anesthesiologists, perfusionists, and cardiac surgeons. We sought to solicit information to inform a trial evaluating the blood pressure management approach on outcomes after cardiac surgery. We iteratively developed a survey assessing the lowest and highest blood pressures respondents would target, the narrowest feasible blood pressure range to achieve, the range of blood pressure observed in clinical practice, and factors influencing targeted blood pressure before, during, and after cardiopulmonary bypass (CPB). We contacted leads from every Canadian hospital providing cardiac surgery to distribute the survey via a computerized link. We used a modified Dillman approach to optimize response rate. Responses were analyzed descriptively. Of 819 clinicians surveyed, 532 (65%) responded. Respondents' lowest pooled mean arterial pressure (MAP) target, presented as mean (standard deviation [SD]), was 59 (6) mm Hg before CPB, 55 (7) mm Hg during CPB, and 60 (5) mm Hg after CPB. Respondents' highest pooled MAP target, presented as mean (SD), was 92 (10) mm Hg before CPB, 84 (7) mm Hg during CPB, and 75 (6) mm Hg after CPB. The narrowest feasible MAP range, presented as mean (SD), all respondents believed could be achieved was 19 (7) mm Hg before CPB, 16 (7) mm Hg during CPB, and 20 (7) mm Hg after CPB. The responses to our survey support the clinical acceptability of a trial examining blood pressure target thresholds at the extreme ends of the range recommended by existing guidelines and the feasibility of maintaining blood pressure within a narrow target range. RéSUMé: OBJECTIF: Les équipes cliniques supposent qu’il existe une relation entre la prise en charge de la tension artérielle pendant la chirurgie cardiaque et la morbidité et la mortalité postopératoires. Étant donné le peu de données probantes informant la pratique, nous avons interrogé des anesthésiologistes, des perfusionnistes et des chirugiennes et chirurgiens cardiaques canadiens. Nous avons cherché à obtenir des informations pour éclairer une étude évaluant l’impact de l’approche de prise en charge de la tension artérielle sur les devenirs après une chirurgie cardiaque. MéTHODE: Nous avons mis au point de manière itérative un sondage évaluant les tensions artérielles les plus basses et les plus élevées ciblées par les personnes répondantes, la plage de tension artérielle la plus étroite possible à atteindre, la plage de tension artérielle observée dans la pratique clinique et les facteurs influençant la tension artérielle ciblée avant, pendant et après la circulation extracorporelle (CEC). Nous avons communiqué avec les responsables de tous les hôpitaux canadiens offrant des services de chirurgie cardiaque afin de diffuser le sondage au moyen d’un lien informatisé. Une approche Dillman modifiée a été utilisée pour optimiser le taux de réponse. Les réponses ont été analysées de façon descriptive. RéSULTATS: Sur les 819 cliniciennes et cliniciens interrogés, 532 (65 %) ont répondu. La cible combinée de tension artérielle moyenne (TAM) la plus basse des personnes répondantes, présentée en moyenne (écart type [ET]), était de 59 (6) mm Hg avant la CEC, de 55 (7) mm Hg pendant la CEC et de 60 (5) mm Hg après la CEC. La cible combinée de TAM la plus élevée des 5 personnes ayant répondu au sondage, présentée sous forme de moyenne (ET), était 92 (10) mm Hg avant la CEC, 84 (7) mm Hg pendant la CEC et 75 (6) mm Hg après la CEC. La plage de TAM la plus étroite possible, présentée comme moyenne (ET), selon toutes les personnes ayant répondu, était de 19 (7) mm Hg avant la CEC, 16 (7) mm Hg pendant la CEC et 20 (7) mm Hg après la CEC. CONCLUSION: Les réponses à notre sondage appuient l’acceptabilité clinique d’une étude examinant les seuils cibles de tension artérielle aux extrémités de la plage recommandée par les lignes directrices existantes et la faisabilité de maintenir la tension artérielle à l’intérieur d’une plage cible étroite.