Diabetic peripheral neuropathy (DPN) is one of the most common and debilitating complications of diabetes mellitus, affecting approximately 50% of patients with long-standing disease. While hyperglycemia is the primary driver of nerve damage, emerging evidence suggests that dyslipidemia may also contribute significantly to the development and progression of neuropathy. This study aimed to evaluate the clinical profile, lipid abnormalities, and nerve conduction patterns in patients with DPN and to explore the potential correlations between these parameters. This cross-sectional study included 100 diabetic patients with clinical evidence of peripheral neuropathy. Comprehensive assessment included demographic data, diabetes history, clinical examination, metabolic parameters (fasting and postprandial blood glucose, glycated hemoglobin [HbA1c], and complete lipid profile), and nerve conduction studies of upper and lower limb nerves. Neuropathy was classified as motor, sensory, or sensorimotor based on clinical and electrophysiological findings, and severity was assessed using the Toronto Clinical Neuropathy Scale. The study population had a slight female predominance (54%) and uniform distribution across age groups. Type 2 diabetes constituted 88% of cases, with diabetes duration ranging from <5 to 20 years. Metabolic assessment revealed poor glycemic control in most patients (99% with fasting blood sugar >126 mg/dL, 100% with postprandial blood sugar >180 mg/dL, and 84% with HbA1c >7%) and high prevalence of lipid abnormalities (88% with hypertriglyceridemia and 90% with elevated low-density lipoprotein-cholesterol). Sensory symptoms (numbness 71% and tingling 62%) predominated over motor symptoms. Sensory neuropathy was the most common type (45%), followed by sensorimotor (32%) and motor neuropathy (23%). Nerve conduction studies showed greater involvement of sensory nerves, with upper limb nerves (median and ulnar) being more frequently affected than lower limb nerves. No statistically significant associations were found between lipid parameters and neuropathy types or severity, although trends were observed. This study demonstrates a high prevalence of dyslipidemia and poor glycemic control in patients with DPN, with sensory neuropathy being the predominant type. While statistical associations between specific lipid abnormalities and neuropathy characteristics were not established, the remarkably high prevalence of lipid derangements suggests that they may contribute to the pathogenesis. A multifactorial approach to neuropathy management, addressing both glycemic control and lipid abnormalities, may be beneficial in reducing the burden of this complication. Résumé Introduction:La neuropathie périphérique diabétique (NPD) est l’une des complications les plus fréquentes et les plus invalidantes du diabète sucré, touchant environ 50 % des patients atteints de la maladie depuis longtemps. Bien que l’hyperglycémie soit le principal facteur responsable des lésions nerveuses, des données récentes suggèrent que la dyslipidémie pourrait également contribuer de manière significative au développement et à la progression de la neuropathie. Cette étude visait à évaluer le profil clinique, les anomalies lipidiques et les schémas de conduction nerveuse chez les patients atteints de NPD, ainsi qu’à explorer les corrélations potentielles entre ces paramètres.Méthodologie:Cette étude transversale a inclus 100 patients diabétiques présentant des signes cliniques de neuropathie périphérique. L’évaluation complète comprenait les données démographiques, les antécédents de diabète, l’examen clinique, les paramètres métaboliques (glycémie à jeun et postprandiale, hémoglobine glyquée [HbA1c] et profil lipidique complet), ainsi que des études de conduction nerveuse des nerfs des membres supérieurs et inférieurs. La neuropathie a été classée en neuropathie motrice, sensitive ou sensorimotrice sur la base des constatations cliniques et électrophysiologiques, et la sévérité a été évaluée à l’aide de l’échelle clinique de neuropathie de Toronto (Toronto Clinical Neuropathy Scale).Résultats:La population étudiée présentait une légère prédominance féminine (54 %) et une distribution uniforme selon les groupes d’âge. Le diabète de type 2 représentait 88 % des cas, avec une durée de diabète variant de moins de 5 à 20 ans. L’évaluation métabolique a révélé un mauvais contrôle glycémique chez la plupart des patients (99 % avec une glycémie à jeun >126 mg/dL, 100 % avec une glycémie postprandiale >180 mg/dL et 84 % avec une HbA1c >7 %) ainsi qu’une forte prévalence d’anomalies lipidiques (88 % avec hypertriglycéridémie et 90 % avec élévation du cholestérol des lipoprotéines de basse densité [LDL-C]). Les symptômes sensitifs (engourdissements 71 % et picotements 62 %) prédominaient sur les symptômes moteurs. La neuropathie sensitive était le type le plus fréquent (45 %), suivie par la neuropathie sensorimotrice (32 %) et la neuropathie motrice (23 %). Les études de conduction nerveuse ont montré une atteinte plus importante des nerfs sensitifs, les nerfs des membres supérieurs (médian et ulnaire) étant plus souvent affectés que ceux des membres inférieurs. Aucune association statistiquement significative n’a été trouvée entre les paramètres lipidiques et les types ou la sévérité de la neuropathie, bien que certaines tendances aient été observées.Conclusion:Cette étude montre une forte prévalence de dyslipidémie et un mauvais contrôle glycémique chez les patients atteints de NPD, avec une prédominance de la neuropathie sensitive. Bien qu’aucune association statistique n’ait été établie entre les anomalies lipidiques spécifiques et les caractéristiques de la neuropathie, la prévalence remarquablement élevée des troubles lipidiques suggère qu’ils pourraient contribuer à la pathogenèse. Une approche multifactorielle de la prise en charge de la neuropathie, tenant compte à la fois du contrôle glycémique et des anomalies lipidiques, pourrait être bénéfique pour réduire le fardeau de cette complication.
Generated Jun 28, 2025
A cross-sectional study including 100 diabetic patients with clinical evidence of peripheral neuropathy, involving demographic, clinical, metabolic, and nerve conduction assessments, with classification based on clinical and electrophysiological findings.
The study highlights the potential role of dyslipidemia in diabetic peripheral neuropathy and underscores the importance of a multifactorial management approach addressing both glycemic and lipid abnormalities.
Provides comprehensive electrophysiological and metabolic profiling of diabetic neuropathy, emphasizing the high prevalence of lipid abnormalities and their potential contribution to pathogenesis.
This research uniquely correlates detailed nerve conduction patterns with lipid profiles in a diabetic population, suggesting a multifactorial approach to management despite lack of direct statistical associations.
Somisetty, Koushik Gupta, Shetty, Geetha B, Sujatha, K J et al.
Elsayed, Asmaa Ali, Eldeen, Eman Saif, Osman, Marwa Abdellah et al.
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