Machine learning used to study risk factors for chronic diseases: A scoping review.

Machine learning (ML) has received significant attention for its potential to process and learn from vast amounts of data. Our aim was to perform a scoping review to identify studies that used ML to study risk factors for chronic diseases at a population level, notably those that incorporated methods to mitigate algorithmic bias. We focused on ML applications for the most common risk factors for chronic disease: tobacco use, alcohol use, unhealthy eating, physical activity, and psychological stress. We searched the peer-reviewed, indexed literature using Medline (Ovid), Embase (Ovid), Cochrane Central Register of Controlled Trials and Cochrane Database of Systematic Reviews (Ovid), Scopus, ACM Digital Library, INSPEC, and Web of Science's Science Citation Index, Social Sciences Citation Index, and Emerging Sources Citation Index. Among the included studies, we examined whether bias was considered and identified strategies employed to mitigate bias. The search identified 10,329 studies, and 20 met our inclusion criteria. The studies we identified used ML for a wide range of goals, from prediction of chronic disease development to automating the classification of data to identifying new associations between risk factors and disease. Nine studies (45%) included some discussion of algorithmic bias. Studies that incorporated a broad array of sociodemographic variables did so primarily to improve the performance of a ML model rather than to mitigate potential harms to populations made vulnerable by social and economic policies. This work contributes to our understanding of how ML can be used to advance population and public health. RéSUMé: OBJECTIFS: L’apprentissage automatique (AA), ou “machine learning” (ML), est largement étudié en raison de sa capacité à traiter et à apprendre à partir de grandes quantités de données. Notre objectif était de réaliser une revue de la portée pour identifier les recherches qui ont utilisé l’AA pour explorer les facteurs de risque des maladies chroniques au niveau de la population. Nous nous sommes concentrés sur les applications de l’AA aux facteurs de risque les plus courants: la consommation de tabac, la consommation d’alcool, une alimentation malsaine, le manque d’activité physique et le stress psychologique. MéTHODES: Nous avons effectué une recherche dans des bases de données scientifiques reconnues telles que Medline, Embase, le Registre central Cochrane, Scopus, ACM Digital Library, INSPEC, et divers indices du Web of Science. Pour les études identifiées, nous avons examiné si elles considéraient les biais et quelles stratégies elles utilisaient pour les atténuer. SYNTHèSE: Nous avons identifié 10,329 études, dont 20 répondaient à nos critères d’inclusion. Ces études ont utilisé l’AA à divers fins: prédire le développement de maladies chroniques, automatiser la classification des données, ou identifier de nouvelles associations entre facteurs de risque et maladies. Neuf études (45%) ont traité la question des biais. Celles qui incluaient un large éventail de variables sociodémographiques l’ont principalement fait pour améliorer les performances des modèles d’AA, plutôt que pour réduire les dommages potentiels pour les populations vulnérables résultant des politiques sociales et économiques. CONCLUSION: Cette étude contribue à une meilleure compréhension de l’utilisation potentielle de l’apprentissage automatique pour améliorer la santé publique.