No room at the inn: pediatric psychiatric patients wait far longer for inpatient beds than their non-psychiatric counterparts; evidence of structural stigma.

Pediatric emergency department (ED) boarding has considerable implications on patient care, safety, and outcomes. Few Canadian studies explore pediatric patients' boarding. Understanding which pediatric presentations are impacted by boarding is fundamental to informing psychiatric infrastructure, public policy, and system improvements. Our primary objective was to explore pediatric and adolescent ED median boarding time for psychiatric patients versus non-psychiatric patients while considering the impact of COVID-19 on boarding trends. We performed an observational study for 96 EDs in Alberta, Canada using the National Ambulatory Care Reporting System data from 2018-2023. Admitted patients aged 6-17 were included and classified as psychiatric or non-psychiatric using the International Statistical Classification of Diseases. Boarding was defined as the time from admission decision to patients departing the ED. Descriptive statistics summarized patient and ED visit characteristics and median (IQR) boarding time during three time periods to account for COVID-19. Semi-parametric interrupted time-series analysis compared psychiatric and non-psychiatric patient boarding trends. A total of 38,821 pediatric and adolescent patients were admitted from an ED with psychiatric (25%) or non-psychiatric (75%) diagnoses. Psychiatric patients were predominantly female (70.6%) with an older median age of 15. The median (IQR) boarding time for psychiatric patients was 156% longer (241 min (88-1023)) than non-psychiatric patients (93 min (53-1590)). Comparing the initial and final study periods, psychiatric boarding increased by 52% (94 min), and non-psychiatric patient boarding increased by 7% (7 min). This is the largest and most recent comparison of pediatric and adolescent psychiatric and non-psychiatric boarding in Canada. Pediatric psychiatric patients experience substantially longer ED boarding times than non-psychiatric patients and worsened to a greater extent over the 5-year period. Our findings suggest substantial inequity in pediatric psychiatric patients' access to inpatient acute care beds and disparities in hospital-based psychiatric care. RéSUMé: CONTEXTE: L’internat au service d’urgence pédiatrique (SU) a des implications considérables sur les soins aux patients, la sécurité et les résultats. Peu d’études canadiennes explorent l’internat chez les patients pédiatriques. Comprendre quelles présentations pédiatriques sont impactées par l’internat est fondamental pour informer les infrastructures psychiatriques, la politique publique et les améliorations du système. Notre objectif principal était d’explorer le temps médian d’internement chez les enfants et les adolescents à l’urgence pour les patients psychiatriques par rapport aux patients non psychiatriques tout en tenant compte de l’impact du COVID-19 sur les tendances d’internement. MéTHODES: Nous avons réalisé une étude observationnelle pour 96 PE en Alberta, au Canada, à l’aide des données du Système national de rapports sur les soins ambulatoires de 2018-2023. Les patients admis âgés de 6 à 17 ans ont été inclus et classés comme psychiatriques ou non en utilisant la Classification statistique internationale des maladies. L’embarquement a été défini comme le temps entre la décision d’admission et le départ des patients du service des urgences. Les statistiques descriptives résumaient les caractéristiques des visites des patients et des services d’urgence, ainsi que le temps médian de consultation (IQR) pendant trois périodes pour tenir compte de la COVID-19. L’analyse semi-paramétrique des séries temporelles interrompues a comparé les tendances en matière d’internat psychiatrique et non psychiatrique. RéSULTATS: Un total de 38 821 patients pédiatriques et adolescents ont été admis d’une ED avec des diagnostics psychiatriques (25 %) ou non psychiatriques (75 %). Les patients psychiatriques étaient principalement des femmes (70,6 %) avec un âge médian de 15 ans. Le temps médian (IQR) de prise en charge pour les patients psychiatriques était 156 % plus long (241 minutes (88-1023)) que celui des patients non psychiatriques (93 minutes (53-1590)). En comparant les périodes d’étude initiale et finale, l’internat psychiatrique a augmenté de 52 % (94 minutes), et l’internat non psychiatrique de 7 % (7 minutes). CONCLUSION: Il s’agit de la comparaison la plus importante et la plus récente des internats psychiatriques et non psychiatriques pour enfants et adolescents au Canada. Les patients psychiatriques pédiatriques connaissent des temps d’internement aux urgences considérablement plus longs que les patients non psychiatriques et se sont aggravés dans une plus grande mesure au cours de la période de 5 ans. Nos résultats suggèrent une inégalité substantielle dans l’accès des patients pédiatriques en psychiatrie aux lits de soins aigus et des disparités dans les soins psychiatriques hospitaliers.