Provincial and territorial results and recommendations from the Canadian Alcohol Policy Evaluation project: Room for improvement.

To evaluate existing alcohol policies in Canadian provinces and territories (P/Ts) against evidence-based best practice policies aimed at reducing alcohol-related harms and improving population health. Alcohol policies in Canadian P/Ts were evaluated across 11 policy domains. The scoring rubric was formulated based on the latest evidence-based public health criteria. Policy domains were weighted to reflect their relative effectiveness and scope. Data were collected by the research team, reviewed and validated by government contacts, and scored by designated team members. Scores were calculated for each P/T and policy domain. Additionally, a Best Existing Policies (BEP) score was calculated to demonstrate the score that could be achieved by any P/T if they adopted all the best policies currently in place somewhere in Canada. Scored against best practice policy criteria, the average score across all P/Ts was 37%; no province or territory scored ≥ 50%. Across the 11 domains, the highest scores were achieved in Manitoba (44%), Quebec (42%), and Newfoundland and Labrador (41%). Policy domains with the highest scores were screening and treatment interventions (67%), monitoring and reporting (63%), and liquor law enforcement (54%). Policy domains with the highest evidence of effectiveness (e.g., pricing and taxation, physical availability, and control system) were among the lowest scoring (29%, 40%, and 23%, respectively). The BEP score was 80%. P/T governments have yet to adopt many of the evidence-based alcohol policies available. Improved policy adoption across P/Ts is achievable and could help address the health, social, and economic impacts of alcohol use. RéSUMé: OBJECTIF: Évaluer les politiques de l’alcool actuellement appliquées dans les provinces et territoires du Canada en les comparant à un ensemble de pratiques exemplaires fondées sur des données probantes dans le but de réduire les méfaits de l’alcool et d’améliorer la santé de la population. MéTHODES: Les politiques de l’alcool des provinces et territoires du Canada ont été évaluées dans onze domaines d’action. La grille d’évaluation a été dressée à partir des critères de santé publique les plus récents appuyés par des données probantes. Les domaines d’action ont été établis en fonction de leur efficacité et de leur portée relatives. Les données ont été recueillies par l’équipe de recherche, examinées puis validées par des partenaires gouvernementaux et enfin, notées par des membres de l’équipe désignés à cet effet. Des scores ont été calculés pour chaque province et territoire dans chaque domaine d’action. En outre, un score des meilleures politiques existantes a été calculé pour démontrer celui qui pourrait être atteint par toute province ou territoire si toutes celles qui sont actuellement en place quelque part au Canada étaient adoptées. RéSULTATS: Comparé aux critères de pratiques exemplaires, le score moyen provincial et territorial était de 37%; aucune province et aucun territoire n’a atteint ≥ 50%. Dans l’ensemble des onze domaines, les scores les plus élevés ont été obtenus par le Manitoba (44%), le Québec (42%) et Terre-Neuve-et-Labrador (41%). Dans l’ensemble des domaines d’action, les scores les plus élevés ont été obtenus par le dépistage et le traitement (67%), le suivi et la production de rapports (63%) et l’application des lois sur les boissons alcoolisées (54%). Les domaines d’action dont il a été prouvé qu’ils sont les plus efficaces (la fixation des prix et la taxation, la disponibilité physique et le système de contrôle) ont obtenu les scores les plus bas (29%, 40% et 23% respectivement). Le score des meilleures politiques existantes était de 80%. CONCLUSION: Les gouvernements provinciaux et territoriaux tardent encore à adopter un grand nombre de politiques de l’alcool existantes appuyées par des données probantes. Il est possible de mieux mettre celles-ci en place dans l’ensemble du pays, ce qui pourrait mitiger les répercussions sanitaires, sociales et économiques de la consommation d’alcool.