Study of Cystatin C and Renal Resistive Index in Type 2 Diabetes Mellitus Patients to Detect Early Diabetic Kidney Disease.

Diabetic kidney disease (DKD) is a major cause of chronic kidney disease and end-stage renal failure among individuals with type 2 diabetes mellitus (T2DM). Traditional markers such as serum creatinine and albuminuria have limited sensitivity in early disease stages. Cystatin C and renal resistive index (RRI) are emerging as sensitive early indicators. The study aimed to assess the diagnostic utility of serum cystatin C and RRI in the early detection of renal dysfunction in T2DM patients and to evaluate their correlation with estimated glomerular filtration rate (eGFR) and urinary albumin-to-creatinine ratio (UACR). A cross-sectional study involving 100 patients with T2DM was conducted. Serum cystatin C, serum creatinine, urine albumin, and eGFR (using Chronic Kidney Disease Epidemiology Collaboration creatinine-cystatin equation) were measured. Doppler ultrasonography was used to determine RRI. Pearson's correlation and multiple regression analyses were performed. Elevated cystatin C levels were seen in 91% of subjects, whereas only 63% had abnormal serum creatinine. RRI was raised in 62% of patients. eGFR correlated negatively with UACR (r = -0.998), serum creatinine (r = -0.881), RRI (r = -0.712), and cystatin C (r = -0.552). UACR and RRI were significant predictors of eGFR in multivariate analysis (P < 0.001 and P = 0.030, respectively). Cystatin C and RRI provide early insights into renal dysfunction in T2DM and should be integrated with existing diagnostic parameters for improved DKD screening. Résumé Contexte et Objectif:La néphropathie diabétique (ND) est une cause majeure de maladie rénale chronique et d’insuffisance rénale terminale chez les patients atteints de diabète de type 2 (DT2). Les marqueurs traditionnels comme la créatinine sérique et l’albuminurie présentent une sensibilité limitée aux stades précoces de la maladie. La cystatine C et l’indice de résistance rénale (IRR) sont en cours d’évaluation comme indicateurs précoces prometteurs.Méthodologie:Une étude transversale a été menée auprès de 100 patients DT2, incluant la mesure de la cystatine C, de la créatinine sérique, de l’albumine urinaire, du DFGe (selon la formule CKD-EPI créatinine–cystatine) et de l’IRR par échographie Doppler. Des analyses de corrélation de Pearson et de régression multiple ont été réalisées.Résultats:Des taux élevés de cystatine C ont été retrouvés chez 91 % des patients, contre 63 % pour la créatinine sérique. L’IRR était augmenté chez 62 % des sujets. Le DFGe était corrélé négativement au RACU (r = −0,998), à la créatinine sérique (r = −0,881), à l’IRR (r = −0,712) et à la cystatine C (r = −0,552). Le RACU et l’IRR se sont révélés être des prédicteurs significatifs du DFGe en analyse multivariée (P < 0,001 et P = 0,030).Conclusion:La cystatine C et l’IRR permettent une détection plus précoce du dysfonctionnement rénal chez les patients atteints de DT2, et devraient être intégrés aux marqueurs actuels pour améliorer le dépistage de la ND.