Summary

Firearm-related injuries (FRI) are an important public health issue in Canada. This study aims to determine the incidence of FRI in British Columbia (BC) and examine the distribution according to demographics, intent, urban-rural residence and neighbourhood deprivation. De-identified data on deaths and hospitalizations (2010-2019) were retrieved from the BC Vital Statistics and the Discharge Abstract Database obtained from the BC Ministry of Health. We implemented the Canadian Index of Multiple Deprivation for the dissemination area-level marginalization. A total of 1868 fatal and nonfatal FRI were included in our study, of which 46.4% were due to self-harm. The annual injury rate was 3.93 per 100 000, with the highest rates among men aged 15 to 34 years. Rates were highest in rural and remote areas, in neighbourhoods with the least diverse ethno-cultural composition, and the greatest level of situational vulnerability and economic dependency. We did not observe significantly different rates across residential instability quintiles. The marginalization pattern for intentional self-harm was similar to the aggregated deprivation profile. While assaults were more common in neighbourhoods with higher levels of situational vulnerability and more diverse populations, unintentional injuries were more prevalent in neighbourhoods with higher levels of situational vulnerability. This study revealed that the burden of FRI was not evenly distributed across demographic determinants, neighbourhood deprivation or urban-rural areas of residence throughout BC. We also observed different deprivation profiles across the various intents of injury and death. Findings highlight the need for addressing FRI at its root causes, by implementing system-level interventions focussed on suicide prevention, poverty reduction, and promoting employment and education. Les blessures par arme à feu sont un problème de santé publique important au Canada. Cette étude vise à déterminer le taux d’incidence des blessures par arme à feu en Colombie-Britannique (C.-B.) et à étudier leur répartition en fonction de caractéristiques démographiques, de l’intention, de la résidence en milieu urbain ou rural et de la défavorisation du quartier. Des données dépersonnalisées sur les décès et les hospitalisations (2010-2019) ont été extraites des statistiques de l’état civil de la C.-B. et de la Base de données sur les congés des patients, par l’entremise du ministère de la Santé de la C.-B. Nous avons eu recours à l’Indice canadien de défavorisation multiple pour analyser la marginalisation à l’échelle de l’aire de diffusion. Notre étude a porté sur 1868 blessures par arme à feu, mortelles et non mortelles, dont 46,4 % de blessures auto-infligées. Le taux annuel de blessures était de 3,93 pour 100 000. Les taux les plus élevés ont été observés chez les hommes de 15 à 34 ans, ainsi que dans les régions rurales et éloignées, dans les quartiers dont la composition ethnoculturelle était la moins diversifiée et dans les quartiers où les degrés de vulnérabilité situationnelle et de dépendance économique étaient les plus élevés. Nous n’avons pas observé de différence de taux significative entre les quintiles d’instabilité résidentielle. Les caractéristiques de marginalisation associées aux lésions auto-infligées correspondaient au profil de défavorisation agrégé. Les agressions étaient plus fréquentes dans les quartiers où la vulnérabilité situationnelle était élevée et où les populations étaient diversifiées et les lésions accidentelles étaient plus fréquentes dans les quartiers où la vulnérabilité situationnelle était élevée. Cette étude a révélé que les blessures par arme à feu ne sont pas réparties uniformément au sein de la population de C.-B. lorsqu’on tient compte des déterminants démographiques, de la défavorisation des quartiers ainsi que des milieux urbains ou ruraux de résidence. Nous avons observé divers profils de défavorisation selon l’intention à l’origine de la blessure ou du décès. Ces résultats montrent l’importance de s’attaquer aux causes profondes des blessures par arme à feu par des interventions systémiques axées sur la prévention du suicide, la réduction de la pauvreté ainsi que la promotion de l’emploi et de l’éducation. Between 2010 and 2019, a total of 1035 British Columbians lost their lives and another 833 were seriously injured due to firearms. Intentional self-harm made up 46.4% of all firearm injuries and deaths in British Columbia. The highest rates were among men aged 15 to 34 years, and individuals in rural and remote areas of British Columbia. Neighbourhoods with less diverse populations, greater situational vulnerability and higher economic dependency had higher rates of serious or fatal firearm injuries. Findings highlight the need for addressing firearm-related injuries at the root causes, through suicide prevention and poverty reduction, and promoting employment and education. Entre 2010 et 2019, 1035 Britanno-Colombiens ont été tués et 833 autres grièvement blessés par des armes à feu. En Colombie-Britannique, 46,4 % des blessures et des décès par arme à feu découlent de gestes auto-infligés intentionnels. Les taux les plus élevés ont été observés chez les hommes de 15 à 34 ans et dans les régions rurales et éloignées de la Colombie-Britannique. Les quartiers ayant une population peu diversifiée et des degrés élevés de vulnérabilité situationnelle et de dépendance économique présentaient des taux supérieurs de blessures graves ou mortelles par arme à feu. Ces résultats montrent l’importance de s’attaquer aux causes profondes des blessures par arme à feu au moyen de mesures visant la prévention du suicide, la réduction de la pauvreté ainsi que la promotion de l’emploi et de l’éducation.

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