Does Ongoing Inflammation in Recovered COVID-19 Disease Aggravates Preexistent Diabetes Mellitus or Unmasks New-onset Diabetes Mellitus? A Single-center Experience of 800 Cases at 6-month Follow-up.

Although blood sugar abnormalities have been reported during the COVID-19 pandemic due to ongoing virus-related effects on insulin secretory effects on the pancreas and stress and steroids used during management, its long-term effects remain unknown. Real-world data on blood sugar abnormalities in follow-up with special emphasis on new-onset diabetes mellitus (DM) or unmasking ongoing DM is an issue of concern that remains underestimated and under-evaluated in clinical settings. Prospective, observational cohort study conducted between January 2021 and December 2022 included 800 COVID-19 patients above 18 years of age, irrespective of their disease severity and comorbidity, after a valid written consent. All the study cases were followed for 6 months after discharge from the hospital. Protocolled recording of covariates such as blood sugar (fasting, postprandial, and random), HbA1c, blood pressure, anthropometric indices, electrocardiogram, lipid profile, and uric acid was done at the entry point. Documentation of indoor records such as computed tomography (CT) Severity scores into mild (score <8), moderate (score 9-15), and severe (score >15); inflammatory markers such as interleukin-6, ferritin, C-reactive protein, lactate dehydrogenase and D-dimer, and interventions used during hospitalization such as oxygen supplementation and oxygen plus BIPAP/NIV were done as a protocol. Statistical analysis was done using the Chi-square test. In the present study, blood sugar abnormalities as preexisting DM with aggravation noted in 12.75% (102/800), post-COVID-19 transient hyperglycemia in 43.75% (290/800), post-COVID-19 new-onset DM in transient group in 17.14% (60/350), post-COVID-19 new-onset DM in 8.59% (60/698) and no DM or hyperglycemia in 43.5% (348/800) cases [P < 0.00001]. A significant association was observed between interventions used, such as oxygen and oxygen plus BIPAP/NIV requirement, and cases without interventions with blood sugar profile such as new-onset DM, preexistent DM with aggravation, post-COVID-19 transient hyperglycemia and no DM or hyperglycemia (P < 0.00001). A significant association was observed in blood sugar level switch from normoglycemic to transient hyperglycemic to DM range during pre-COVID-19 to post-COVID-19 state in follow-up (P < 0.00001). Covariates analysis such as age, gender, body mass index observed a significant association with cases with new-onset DM, preexistent DM with aggravation, post-COVID-19 transient hyperglycemia and no DM (P < 0.00001). Comorbidities such as hypertension and IHD observed significant association with blood sugar profile in study cases in post-COVID-19 setting (P < 0.00001). Inflammatory markers during hospitalization, high-resolution CT severity score, and uric acid analysis during follow-up documented significant association with new-onset DM, preexistent DM with aggravation, post-COVID-19 transient hyperglycemia and no DM or hyperglycemia during post-COVID-19 follow-up (P < 0.00001). COVID-19 has been associated with blood sugar abnormalities such as transient hyperglycemia, aggravation of underlying DM as a result of the ongoing disease process, and treatment options used during management in indoor settings. Inflammatory markers during hospitalization, interventions used during indoor period, and severity of COVID-19 illness in chest imaging have a positive association with blood sugar abnormalities. Proportionate number of transient hyperglycemia cases has evolved toward new-onset DM cases in 6-month post-COVID-19 follow-up. COVID-19 illness has played a role in unmasking new-onset DM. Résumé Introduction:Bien que des anomalies de la glycémie aient été signalées pendant la pandémie de COVID-19 en raison des effets continus du virus sur la sécrétion d’insuline par le pancréas et du stress et des stéroïdes utilisés pendant la gestion, son effet à long terme reste inconnu. Les données du monde réel sur les anomalies de la glycémie lors du suivi, avec une attention particulière sur le diabète de novo ou le dévoilement d’un diabète en cours, sont une source de préoccupation qui reste sous-estimée et sous-évaluée dans les milieux cliniques.Méthodes:Étude de cohorte prospective et observationnelle menée entre janvier 2021 et décembre 2022, incluant 800 patients atteints de COVID-19, âgés de plus de 18 ans, indépendamment de la gravité de leur maladie et de leurs comorbidités, après un consentement écrit valide. Tous les cas étudiés ont été suivis pendant six mois après leur sortie de l’hôpital. L’enregistrement protocolé des covariables telles que la glycémie (à jeun, postprandiale et aléatoire), l’HbA1C, la pression artérielle, les indices anthropométriques, l’ECG, le profil lipidique et l’acide urique a été effectué au point d’entrée. La documentation des dossiers internes tels que les scores de gravité en tomodensitométrie (CT) en léger (score <8), modéré (score 9-15) et sévère (score >15); les marqueurs inflammatoires tels que l’IL-6, la ferritine, la CRP, la LDH et le D-dimère, ainsi que les interventions utilisées pendant l’hospitalisation telles que la supplémentation en oxygène et l’oxygène plus BIPAP/NIV ont été effectuées selon un protocole. L’analyse statistique a été effectuée en utilisant le test du chi carré.Résultats:Dans la présente étude, des anomalies de la glycémie telles que le diabète préexistant avec aggravation ont été notées dans 12,75 % (102/800), l’hyperglycémie transitoire post-COVID dans 43,75 % (290/800), le diabète nouvellement diagnostiqué post-COVID dans le groupe transitoire dans 17,14 % (60/350), le diabète nouvellement diagnostiqué post-COVID dans 8,59 % (60/698) et aucun diabète ou hyperglycémie dans 43,5 % (348/800) des cas [p<0,00001]. Une association significative a été observée entre les interventions utilisées telles que l’oxygène et l’oxygène plus la nécessité de BIPAP/NIV, et les cas sans interventions avec un profil de glycémie tel que le nouveau diabète de type 2, le diabète de type 2 préexistant avec aggravation, l’hyperglycémie transitoire post-COVID et l’absence de diabète ou d’hyperglycémie [p<0,00001]. Une association significative a été observée dans le changement du niveau de sucre dans le sang, passant de normoglycémique à hyperglycémique transitoire puis à la plage du diabète sucré, entre l’état pré-COVID et post-COVID lors du suivi [p<0.00001]. L’analyse des covariables telles que l’âge, le sexe, l’IMC a observé une association significative avec les cas de nouveau diabète sucré, de diabète sucré préexistant avec aggravation, d’hyperglycémie transitoire post-COVID et sans diabète sucré [p<0,00001]. Les comorbidités telles que l’hypertension et l’IDH ont montré une association significative avec le profil glycémique dans les cas étudiés en contexte post-COVID [P<0,00001]. Les marqueurs inflammatoires pendant l’hospitalisation, le score de gravité HRCT et l’analyse de l’acide urique pendant le suivi ont documenté une association significative avec le diabète de novo, le diabète préexistant avec aggravation, l’hyperglycémie transitoire post-COVID et l’absence de diabète ou d’hyperglycémie pendant le suivi post-COVID [p<0,00001].Conclusion:Le COVID-19 a été associé à des anomalies de la glycémie telles que l’hyperglycémie transitoire, l’aggravation du diabète sucré sous-jacent en raison du processus de maladie en cours et des options de traitement utilisées pendant la gestion en milieu intérieur. Les marqueurs inflammatoires pendant l’hospitalisation, les interventions utilisées pendant la période d’hospitalisation et la gravité de la maladie COVID-19 dans l’imagerie thoracique ont une association positive avec les anomalies de la glycémie. Un nombre proportionnel de cas d’hyperglycémie transitoire ont évolué vers de nouveaux cas de diabète de type 2 au cours des 6 mois suivant la COVID. La maladie COVID-19 a joué un rôle dans le dévoilement de nouveaux cas de diabète de type 2.