Postoperative vision loss and visual disturbances in a Canadian provincial administrative data repository.

Population-based, health administrative database analyses of postoperative vision loss (POVL) have primarily examined International Classification of Diseases (ICD) diagnosis codes for ischemic optic neuropathy (ION) and retinal artery occlusion (RAO) after cardiac and spine surgery. Other nonspecific diagnosis codes describing significant vision loss have been mostly overlooked. We sought to investigate their contribution to the broader epidemiology of POVL after a variety of surgical procedures. Using administrative data from Manitoba, Canada, we identified hospital admissions where patients underwent spine, cardiac, and other common inpatient and ambulatory surgeries between 1987 and 2017. To avoid misclassifying pre-existing vision loss as POVL, we excluded admissions where patients had ICD diagnosis codes suggestive of pre-existing vision loss in at least 5 years of preoperative data. Postoperative vision loss outcomes included specific diagnosis codes, such as RAO and ION, and nonspecific diagnosis codes for blindness, visual disturbances, and visual field defects. We excluded 158,730 admissions for suspected pre-existing vision loss, including 345 admissions with POVL diagnosis codes. We included 170 POVL cases in 596,241 admissions. Nonspecific diagnosis codes accounted for 140 (82%) cases and were associated with risk factors previously reported for ION, RAO, and cortical blindness. Overall, 24 (14%) cases were RAOs, and privacy restrictions precluded analysis of the remaining 6 (4%) cases. The incidence of RAO and nonspecific diagnosis codes was highest after cardiac and spine surgery. Still, other types of surgery accounted for 87 (62%) of the nonspecific diagnosis code cases and 11 (46%) of the RAO cases. In surgical patients without a history of vision loss, new diagnosis codes for blindness, visual field defects, and visual disturbances other than ION and RAO may represent an important but overlooked aspect of POVL epidemiology. RéSUMé: OBJECTIF: Les analyses de bases de données administratives de la santé basées sur la population sur la perte de vision postopératoire ont principalement examiné les codes de diagnostic de la neuropathie optique ischémique (NOI) et de l’occlusion de l’artère rétinienne (OAR) après une chirurgie cardiaque et du rachis. D’autres codes de diagnostic non spécifiques décrivant une perte de vision importante ont été largement négligés. Nous avons cherché à étudier leur contribution à l’épidémiologie plus large de la perte de vision postopératoire après diverses interventions chirurgicales. MéTHODE: À l’aide de données administratives provenant du Manitoba, au Canada, nous avons identifié les admissions à l’hôpital pour des chirurgies du rachis, des chirurgies cardiaques et d’autres chirurgies courantes en milieu hospitalier et en ambulatoire entre 1987 et 2017. Pour éviter de classer à tort une perte de vision préexistante comme une perte de vision postopératoire, nous avons exclu les admissions de personnes ayant des codes de diagnostic suggérant une perte de vision préexistante pour la période minimale de 5 années de données préopératoires. Les issues de la perte de vision postopératoire comprenaient des codes de diagnostic spécifiques, tels que l’OAR et la NOI, et des codes de diagnostic non spécifiques pour la cécité, les troubles visuels et les défauts du champ visuel. RéSULTATS: Nous avons exclu 158 730 admissions pour suspicion de perte de vision préexistante, dont 345 admissions avec des codes de diagnostic de perte de vision postopératoire. Nous avons inclus 170 cas de perte de vision postopératoire sur 596 241 admissions. Les codes de diagnostic non spécifiques représentaient 140 cas (82 %) et étaient associés à des facteurs de risque précédemment signalés pour une NOI, une OAR et une cécité corticale. Dans l’ensemble, 24 cas (14 %) étaient des OAR, et les restrictions en matière de protection de la vie privée ont empêché l’analyse des 6 autres cas (4 %). L’incidence d’OAR et des codes de diagnostic non spécifiques était la plus élevée après une chirurgie cardiaque et une chirurgie du rachis. Pourtant, les autres types de chirurgie représentaient 87 (62 %) des cas de code de diagnostic non spécifiques et 11 (46 %) des cas d’OAR. CONCLUSION: Chez la patientèle chirurgicale sans antécédents de perte de vision, de nouveaux codes de diagnostic pour la cécité, les anomalies du champ visuel et les troubles visuels autres que la NOI et l’OAR peuvent représenter un aspect important mais négligé de l’épidémiologie de la perte de vision postopératoire.